J'anime une équipe commerciale dans le domaine de la gestion informatique des laboratoires d'analyses médicales.


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mercredi 18 avril 2012

La cosmétologie au service de l'informatique.

Depuis son origine, l'informatique fût friante de métaphores diverses et variées. 


Tantôt élogieuses et culinaires : ce développement, c'est la cerise sur le gateau. ou plus critique : ce programme est un vrai millefeuille.


Les métaphores industrielles ne manquent pas. S'il ne faut en retenir qu'une, ce sera "l'usine à gaz" décrivant des développements succesifs, complexifiant à outrance l'exploitation et souvent le paramétrage d'un logiciel.


En 2012, le logiciel n'échappe pas au culte du corps... et à ses dérives. Nous rentrons dans l'ère de la cosmétologie. Nombre de développements sont, en effet, aujourd'hui définis comme cosmétiques.


Sous ce terme plutôt sympathique, deux concepts se complétent :


Le premier consiste à dire : la partie la plus importante du développement est réalisée... il ne reste que l'interface Homme-Machine à développer, d'où la référence au cosmétique (du grec Kosmeo, orner).


Pour le second, nous retrouvons le vieux démon de l'informatique : Faire du neuf avec du vieux ou masquer les rides par du fond de teint couvrant.


Le stade suivant sera sans doute, comme pour la cosmétique, la chirurgie esthétique.
Il conviendra de faire un lifting de l'Interface Homme machine, de botoxer les architectures, de liposucer les programmes trop gourmands.


Attention toutefois avec les effets de la cosmétique : au réveil, le lendemain, le miroir ne trompe pas.

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